«Préparez la route au Seigneur ! »
Laisser le Seigneur passer et servir son passage. Avec Isaïe, voici que Jean le baptiste, apparait dans notre temps de l’Avent. Jean nous appelle à la conversion qui est finalement la décision de laisser agir le Seigneur dans nos vies. C’est un vaste défi ! Et cet appel est aussi décision de tourner les regards vers Jésus. Jean n’invite pas les foules à le regarder mais il devient le signe qui oriente vers Jésus.
C’est ainsi que nous vivons l’appel du pape François à être disciples-missionnaires. Au cœur de l’Avent, nous sommes un peu submergés par les propositions commerciales autour de la fête de Noël. Regardez comment, une fois de plus, ont été récupérés les calendriers de l’Avent. Qui offrira le véritable sens de Noël dans un monde où le paraître et la réussite semblent plus importants et où, alors, les fragilités – y compris nos propres fragilités – deviennent écrasantes. Dieu choisit de rejoindre ce monde-là pour lui offrir l’espérance.
Nous avons passé, mercredi dernier, plus de 3 heures sur le marché de Tréboul à proposer des gâteaux et pâtes de fruits pour les œuvres du Secours catholique avec le Fraternibus. J’ai aimé ce temps : aller à la rencontre de personnes connues et inconnues, échanger avec elles et, bien souvent, à travers un geste de solidarité s’est engagé un échange sur le sens de la vie et des choses de ce monde. S’afficher comme catholique n’est pas rien ! La première grâce que nous devons demander au Seigneur c’est de croire à son œuvre en nous et dans notre monde. « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils ». C’est inouï si on y réfléchit bien ! C’est la fameuse lumière qui s’est levée dans les ténèbres dont nous parle le prophète Isaïe dans la première lecture de la nuit de Noël. Accueillons cette lumière en nous et offrons-là autour de nous !
Dimanche prochain (Sacré-Cœur, 10h30), avec la consécration comme veuve de Madame Odile Valat et sa bénédiction par Monseigneur Dognin, nous aurons un signe offert à toute notre communauté de l’œuvre de Dieu dans le cœur d’une femme. Ce n’est pas une « médaille » pour Odile, c’est l’expression de son chemin pour continuer de laisser le Seigneur faire son œuvre en elle pour la Gloire de Dieu et le Salut du monde.
Venez nombreux accompagner Odile et partager sa joie de se donner encore plus au Christ par amour pour lui. C’est une des plus anciennes vocations dans l’Église puisque nous en trouvons la trace, déjà, dans les lettres de saint Paul. « Venez, divin Messie, Nous rendre espoir et nous sauver ! Vous êtes notre vie ! Venez, venez, venez ! »
Bon temps de l’Avent et bonne route vers Noël !