Le Seigneur sauve…
Le Seigneur sauve est son nom. Jésus, c’est bien plus qu’un prénom même si c’est déjà important.
C’est son identité et sa mission. Quand Jésus vient se faire baptiser par Jean, ce n’est pas qu’il a des péchés à se faire pardonner. Il vient rejoindre et manifester la sollicitude de Dieu pour son peuple et la miséricorde de son Père pour toute personne en quête de salut. Même pour le Baptiste, qu’il connaît bien pourtant, Jésus apparaît nouveau. Jean dit : « je ne le connaissais pas. » Il découvre en lui celui qui réalise la promesse d’Isaïe : « voici l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. » À l’eucharistie, au moment du geste de la communion, nous est aussi montré « l’agneau de Dieu ». Et nous répondons par cette magnifique parole qui est comme une profession de foi : « Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir ; mais dis seulement une parole et je serai guéri. » Le Seigneur vient nous chercher, nous rejoindre. Il se propose à notre accueil : « que veux-tu que je fasse pour toi ? » demande-t-il à l’aveugle. « Seigneur, que je vois ! » N’est-il pas sans cesse Dieu-avec- nous et Dieu-pour-nous comme nous l’avons célébré lors du temps de Noël ! Saint Paul nous le rappelle dans la 2ème lecture : « à ceux qui ont été sanctifiés dans le Christ Jésus et sont appelés à être saints ». Appelés à être saints. Pas moins que cela ! C’est inouï ! C’est le désir ardent du Seigneur et l’eucharistie que nous célébrons est le mémorial – aujourd’hui – de cette œuvre de Dieu. Ne craignons pas de laisser le Seigneur œuvrer en nos vies. Que cela soit source d’action de grâce, de demande et d’intercession pour notre monde en quête de salut. « En toi, je manifesterai ma splendeur » disait le livre d’Isaïe. En Jésus, Dieu manifeste sa splendeur et sa gloire. « Ma lumière et mon salut, c’est le Seigneur ! Alléluia. »
Bon dimanche.
Jean-Baptiste, Curé