Marcher à la suite du Christ à l’école de Marie,
L’appel de Jésus, en ce dimanche, est d’une exigence inouïe. « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. » Nous ne pouvons pas enlever cette phrase de et elle doit venir sans cesse nous interroger. On ne peut être ses disciples à moitié. C’est le sens de la deuxième partie de l’évangile avec les paraboles du bâtisseur de tour ou du guerrier. Être disciple sans l’être en totalité serait risible et ridicule. Le projet de Dieu c’est que nous ayons une vie belle, pleine et entière, ajustée à sa volonté.
Marie, que nous célébrons en ce week-end le plus proche de la célébration de sa nativité, avait surement d’autres projets avec Joseph. Mais le Seigneur demande à Marie de donner sa vie au service de son projet de salut pour les hommes. Marie accueille en son corps, en sa vie la Parole de Dieu qui est Jésus. Elle-même se mettra à l’école de son Fils. En la regardant, en méditant sa vie, nous apprenons à être les disciples de son Fils. Le concile Vatican II (Lumen Gentium n°65) nous encourage à cette contemplation de Marie : « Cependant, si l’Église en la personne de la bienheureuse Vierge atteint déjà à la perfection sans tache ni ride (cf. Ep 5, 27), les fidèles du Christ, eux, sont encore tendus dans leur effort pour croître en sainteté par la victoire sur le péché : c’est pourquoi ils lèvent leurs yeux vers Marie exemplaire de vertu qui rayonne sur toute la communauté des élus. En se recueillant avec piété dans la pensée de Marie, qu’elle contemple dans la lumière du Verbe fait homme, l’Église pénètre avec respect plus avant dans le mystère suprême de l’Incarnation et devient sans cesse plus conforme à son Époux. »
N-D de Penhors, N-D du Folgoët, ND de tous les sanctuaires petits et grands ... priez pour nous maintenant et à l’heure de notre mort.
Bon dimanche.
Jean-Baptiste, curé.