Le ciel vous est ouvert...
De révélation en révélation, de manifestation en manifestation... aux bergers, aux plus pauvres d’Israël, aux mages, et à travers eux, aux nations et à tous ceux qui ne connaissent pas Dieu. Aujourd’hui, Celui qui pourtant n’est pas pécheur se fait baptiser par Jean, avec les pécheurs. Comme pour leur dire, n’ayez pas peur. Laissez-vous rejoindre par le Dieu de miséricorde. Vos péchés, je les prends sur moi. Je suis l’agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde. Et le ciel s’ouvre... Dieu le Père en nous désignant son Fils bien aimé, nous dit : « avec mon enfant bien-aimé, le ciel vous est ouvert. » Ne craignez pas de vous approcher de moi et de vous immerger dans mon immense amour. Vous êtes mes enfants bien aimés dans le Fils bien aimé. C’est aussi un envoi en mission. Les pécheurs pardonnés et rejoints par le Seigneur ne peuvent garder cette rencontre, cette expérience pour eux. A l’eucharistie, nous sommes au bord du Jourdain. Jean le baptiste nous désigne le Seigneur : « voici l’agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde. » Et nous répondons : « Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir mais dis seulement une parole et je serai guéri. » Mesurons-nous la force et la densité de ces paroles. Elles disent l’infinie confiance que nous lui faisons et cette confiance n’est possible que par grâce ; une grâce à demander ; une grâce à recevoir. Marie, Joseph, les bergers, la joie des anges, les mages, les foules de pécheurs rassemblés au Jourdain... Que toutes ces figures du temps de Noël nous guident pour accueillir la Révélation : Dieu est amour, Dieu est lumière. Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’Il aime.
Bon dimanche.
Jean-Baptiste, curé.