Le Christ est la lumière des peuples.
« Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi. » (Is 9,1) disait le prophète Isaïe dans la nuit de Noël. Aujourd’hui, il nous dit : « Debout, Jérusalem, resplendis ! Elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi. Voici que les ténèbres couvrent la terre, et la nuée obscure couvre les peuples. Mais sur toi se lève le Seigneur, sur toi sa gloire apparaît. » (Is 60,1). Dieu, au jour de sa manifestation (c’est le sens du mot Épiphanie), s’offre à nous et nous invite à l’accueillir. Au long de cette année nouvelle, ne craignons pas d’accueillir la lumière et, comme toute lumière, elle se perd si elle n’est pas transmise. Dieu choisit l’humilité en se faisant homme ; il vient rejoindre nos fragilités, nos quêtes humaines et nos désirs les plus profonds. Ils
sont ceux des mages en quête de vie : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? » Que le Seigneur nous donne son Esprit pour le rechercher avec ardeur et en témoigner par notre vie. Le concile Vatican II dans la constitution Lumen Gentium n°1 cherche à l’exprimer : « Le Christ est la lumière des peuples ; réuni dans l’Esprit Saint, le saint Concile souhaite donc ardemment, en annonçant à toutes les créatures la bonne nouvelle de l’Évangile, répandre sur tous les hommes la clarté du Christ qui resplendit sur le visage de l’Église. » Guidés, conduits par la Lumière du Christ, chargés de la proposer à nos contemporains. Tel est l’appel qui nous est lancé par l’enfant de Bethléem, l’Emmanuel, Dieu avec nous.
Très bonne année.
Jean-Baptiste, curé.