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Billet du curé du 26 décembre 2021

 

L’Évangile de la sainte famille, nous rend compte de l’inquiétude des parents de Jésus. Sa réponse, est toute mystérieuse : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » Par cette parole, Jésus nous oriente vers ce qui fait toute sa vie : « il me faut être chez mon Père. » De sa naissance à sa passion et sa résurrection, Jésus est, demeure chez son Père. Chaque ligne d’Évangile pourrait être lue à l’aune de cette affirmation. Ainsi, notre prière pourrait être : « Seigneur, viens me révéler ton mystère ? » « Maître, où demeures-tu » (Jn 1,37) demandent André et Pierre au début de l’évangile de Jean. « Venez et vous verrez. » A nous de les suivre dans notre prière. Le temps de l’Avent nous a préparé à la juste attitude intérieure devant l’événement de la Nativité. Le temps de Noël nous permet de déployer cet inouï de Dieu qui est l’Emmanuel, Dieu-avec-nous. Le temps est court, cette année, car ce dimanche de la Sainte Famille suit immédiatement le jour de Noël, puis la solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu, l’Épiphanie (la manifestation de Dieu aux nations) et enfin le baptême du Seigneur qui inaugure la vie publique de Jésus. A ce baptême, le ciel s’ouvre. Avec Jésus, le ciel nous est ouvert. Avec Jésus laissons-nous conduire dans cette contemplation des merveilles de Dieu. « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’il aime. » En regardant l’enfant de la crèche, l’enfant au Temple chez son Père, laissons-nous conduire par ce berger vers les verts pâturages de la Bonne Nouvelle : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi. Tu as prodigué la joie, tu as fait grandir l’allégresse. »

 

Belle fête de Noël.

 

Jean-Baptiste