Jamais course n’a été si rapide...
Marie-Madeleine semble tirer la conclusion du tombeau vide :
« On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Alors Pierre et l’autre disciple se rendent en courant eux aussi au tombeau. « Il vit et il crut ». Enfin, les disciples comprennent ce qui leur avait été annoncé. Et ils courront eux aussi à travers le monde pour annoncer cette Bonne Nouvelle. Ils en sont les témoins parce que Dieu leur a fait cette grâce et nous croyons ces témoins : c’est la foi apostolique de l’Église. « Ce jour que fit le Seigneur est un jour de joie. Alléluia ! » lance le psaume et nous avec lui. Chaque dimanche, notre rassemblement témoigne de cela. Depuis 2000 ans, chaque premier jour de la semaine les disciples se rassemblent pour célébrer, faire mémoire de cet événement inouï. En célébrant la Pâques, l’Église nous invite à nous souvenir du sens de chaque dimanche qui ne peut être qu’un jour bien particulier pour ceux qui sont attachés à Jésus. C’est dans ce jour qu’ils reçoivent la joie de l’Évangile ! Bonne Nouvelle, même la mort est vaincue. A notre tour de raconter, comme les disciples d’Emmaüs, comment nous l’avons reconnu. Cet événement est si grand qu’il nous faudra bien une semaine (l’octave de Pâques) pour l’accueillir (« comme votre cœur est lent à croire ! » nous dit Jésus) et même 50 jours jusqu’à Pentecôte pour le célébrer. Courons au tombeau ! Pour voir, croire et témoigner.
Très belle fête de Pâques.
Jean-Baptiste, curé