La fête est venue d’Orient où elle a été fixée au 6 janvier : fête des lumières, fête de l’eau, elle est beaucoup plus la célébration de l’inauguration du ministère public du Christ, lors de son baptême au Jourdain, qu’une festivité des événements de l’enfance de Jésus.
Dans la liturgie latine, là où ce jour n’est pas férié, la célébration de cette fête est fixée au dimanche le plus proche* du 6 janvier, afin que le plus grand nombre des fidèles puissent la commémorer. (*En 2020, le 5 janvier en
France).
En Occident, elle est surtout la fête des Mages ou des « Rois ». Les manifestations inaugurales de la vie publique ne
sont pas oubliées, puisque l’office de la fête parle des trois mystères de ce jour comme n’en faisant qu’un : l’adoration des Mages, le baptême de Jésus et les noces de Cana (cf. Antienne de Magnificat aux secondes Vêpres) ; il faut dire cependant que les Mages retiennent presque toute l’attention.
Pour laisser à l’Épiphanie toute sa dimension de « Pentecôte » du cycle de la Nativité, l’Église latine a récemment instauré la Fête du Baptême du Seigneur, célébrée le dimanche qui suit l’Épiphanie.
Source de l'article: eglise.catholique.fr